
Chaque mois, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) nous invite à poser un nouveau regard sur la biodiversité qui nous entoure. Pour ce mois-ci, cap sur un petit passereau souvent discret, mais à la voix reconnaissable entre toutes : le Serin cini (Serinus serinus). Un véritable joyau de nos jardins et de nos campagnes, que nous allons découvrir sous toutes ses facettes.
Le Serin cini est un oiseau fascinant, de par sa taille modeste (à peine 11-12 cm, soit un peu plus qu’une Mésange bleue) et son plumage éclatant chez le mâle, d’un jaune citron vif sur la tête et la poitrine, strié de vert et de brun sur le dos. La femelle est plus terne, avec des teintes plus grisâtres, mais conserve la silhouette compacte et la queue courte caractéristiques de l’espèce.
On le rencontre fréquemment dans les parcs, les jardins, les vergers, les cimetières, bref, tous les milieux où il peut trouver des buissons, des arbres et des graines, son régime alimentaire principal. C’est un granivore qui apprécie particulièrement les graines de pissenlit, de séneçon ou de bouleaux.
Mais ce qui distingue le Serin cini avant tout, c’est son chant. Un gazouillis rapide, tintinnabulant, composé de notes aiguës et métalliques qui montent et descendent, souvent décrit comme le son d’une “petite machine à coudre” ou de “clochettes”.
Pour mieux comprendre la présence et la préservation du Serin cini dans notre région, nous retrouvons Etienne Clément qui va nous initier aux secrets d’un oiseau pour le moins original : le Serin cini.